Taverne de Ménaco

[Gontrand d'Aldobrandi]

Vous arrivez dans l'une des innombrables tavernes que possède Alexyss, capitale de Ménaco. La taverne semble réservée aux membres des délégations de passage. On y trouve de tout et pour tous les gouts. Il existe des petites alcôves pour discuter en toute tranquillité -et plus si affinité- et sinon le reste de la salle est occupé par des tables entourées de confortables fauteuils. Ici le protocole est abandonné -mais pas le respect-, on oublie sa charge c'est la détente.

Il n'est pas rare d'y rencontrer un conseiller, un ambassadeur étranger, voire même un prince avec un verre de trop...

De jolies hôtesses font le service, sous l'oeil vigilant du propriétaire: un mastodonte de deux mètre de haut, qui veille sur ses pouliches comme sur ses sous.

[Ysidor des Hautefeuille]

*** Ysidor était bien content. Il avait passé une excellente soirée. Décidément, la Taverne du Ponet à une Jambe qui Tousse fournissait d'agréables greluches, expertes de leurs dix doigts et très souple pour tout ce qui est de l’exercice physique. C'est donc repu que le Prince des Hautefeuilles s'apprêtait à sortir de la Taverne pour se rendre au château où sa Maîtresse, Dame Malénie, l'attendait. Mais, au moment de descendre, les quelques marches, il aperçut Le Haut Prince Aldobrandi, qui presque sans escorte, tentait au milieu de la salle principale, de tromper son ennui et sa femme en aguichant une jolie brune qui faisait office de serveuse. Ysidor recula de quelque pas pour se poster en haut de l'escalier et il attendit***

[Atoulec Zokar]

Confortablement installé dans la taverne, Atoulec semblait sortir d'une conversation avec un homme, qui une fois celle ci terminé, se dirigea vers la sortie.

Terminant d'un trait son verre, il soupira de soulagement, et jeta un oeil autour de lui. De son alcôve, il aperçu le gratin de Ménaco venu se détendre dans cet endroit huppé.
Les princes semblaient occupé à satisfaire leur besoin primaire.

Dehors la neige tombait sur Ménaco, l'hivers était rude dans ce pays entouré par la mer, et soumis a ses vents violents. Une imposante cheminée crachait quelques braises et faisait jouer les ombres des clients sur les murs. L'ambiance était accueillante et plutôt intimiste, malgré le nombre important de client qui au vu de l'avancée de la soirée, ne mettrait plus bien longtemps à arriver.

Atoulec rangea quelques documents dans son manteau, laissant scintiller un éclat métallique. Puis s'enfonçant dans son siège capitonné de cuir, fit signe à une des serveuse de venir prendre sa commande. Se saisissant d'un pot en bois, il bourra une pipe en attendant la jeune serveuse.

[Gontrand d'Aldobrandi]

Lorsque la serveuse partit chercher sa commande le Prince Régent soupira,un léger sourire aux lèvres. Il ne tenterait rien avec elle, s'était plus pour la forme qu'autre chose. Il était bien ici et ne voulait pas poser de soucis au gérant.

Gontrand était bien content de pouvoir se détendre un peu. Les quelques mois précédents avaient été plutôt mouvementés. Pas le temps de vraiment penser à soit. Bien sur sa femme était restée dans le sud, -et tant mieux- ainsi les longues soirées d'hivers paraissaient encore plus longues. Heureusement le statut de Prince Régent avec des cotés positifs sur ce point là, les donzelles ne répugnaient pas à s'ouvrir à des plaisirs royaux.

Il se demandait où pouvait bien être actuellement les autres Princes.. Il était a peu près sur que le Prince de Hautesfeuilles devait trainer dans un endroit similaire.. Il se retourna alors, cherchant à identifier les différents convives.

[Ysidor des Hautefeuille]

*** Ysidor attendait. Il trouvait le temps long et Dame Malénie l'attendait au château...Dame Malénie sûrement toute nue sous sa cape de vison...

Les pensées d'Ysidor divaguaient. Il fallait vite qu'il trouve une solution. L'idée de s'enfuir par les fenêtres lui effleura un instant l'esprit. Non, il ne serait pas dit qu'un Puissant Prince de Ménaco allait fuire. Non, Ysidor était bien au-dessus de tout ça. Il ne devait pas se comporter en Ardaxois, mais bien en Homme de Ménaco.
C'est ainsi, que Le Prince d'Alexis risqua un œil afin de regarder l'assistance.

Au même moment, Gontran D'Aldobrandi s'ennuyant et regardait les différents convives présents. C'est alors que son regard croisa celui de Ysidor.

" Et merde !!" pensa fugacement Ysidor. Car oui, s'en était bel et bien fini de sa tranquillité. ***

[Ysidor des Hautefeuille]

Il fallait maintenant faire preuve de finesse. Premièrement, expliquer le pourquoi de sa présence en ces lieux. Deuxièmement, se débarrasser de ce gèneur et troisièmement sortir la tête haute pour allez rejoindre Dame Malénie. C'est, ainsi et contre toute attente que Ysidor descendit les escaliers et se dirigea, promptement, vers le Prince d'Aldobrandi.

_ "Bien le bonsoir à vous, Prince Régent. C'est toujours un plaisir de vous voir" dit-il d'une voix suave.
_ "Plaisir partagé, mon cher Ysidor" répondit l'autre d'une voix mielleuse.

D'Aldobrandi se rassie tandis que Ysidor faisait signe à son garde du corps de se rapprocher de lui. "On ne sait jamais" pensa-t-il.

[Gontrand d'Aldobrandi]

Le prince régent regarda le prince Hautefeuille arrivé. Il était nullement étonné, le dit prince était coutumier surement de ces endroits. C'est courtoisement qu'il répondit à son salut. Le rapprochement du garde n'échappa pas au prince régent. Le prince Hautefeuille craignait il une agression? Il n'était pas armée lui, enfin presque.. Le sourire du Prince régent s'accentua à cette pensée.

-Hé bien cher Ysidor c'est un plaisir que de vous rencontrer, même en cette heure tardive. Je suppose que vous aussi vous venez pour prendre un peu de repos, voire du bon temps. J'étais entrain de penser à "l'après" du sombre seigneur. Il serait bon que cet épisode reste graver dans les mémoires de tous, soulignant la contribution de chacun!
Qu'en pensez vous?

[Ysidor des Hautefeuille]

Ysidor sourit. Un sourire, c'était facile et c'était même utile: ça mettait en confiance les individus avec qui ont conversait tout en masquant la profonde aversion que l'on avait pour eux. Le Prince des Hautefeuille nota que Aldobrandi n'avait fait aucune allusion à sa présence en ces lieux. C'était un bonne chose. Cela lui évitait de devoir s'expliquer ou pire de se justifier; car comme tout bon dirigeant, il détestait cela.

"Ma foi, oui. Nous avons vaillamment vaincu. Cette victoire ne fait que rehausser nostre gloire et nostre prestige, ici dans notre bonne vieille ville d'Alexis. Et si par le terme graver dans les mémoires, vous sous entendez gravé dans la pierre; cela ne peut-être, bien sûr que bénéfique pour tous"

[Contenu sponsorisé]